Alex De Taeye

L’étudiant prometteur

L'étudiant prometteur

Alex De Taeye est né à Bruxelles, le 23 octobre 1898; admis au Conservatoire royal de Musique de Bruxelles où il reçut une solide formation et côtoya de nombreuses personnalités musicales.
Il suivit les cours de solfège et de piano et d’harmonie pratique puis fréquenta les classes d’orgue , d’harmonie écrite, de contrepoint et de fugue.
Alex De Taeye travaille également à la composition avec Paul Gilson, éminent pédagogue et formateur de tant de talents de l’époque.

Très tôt remarqué pour ses aptitudes musicales, il ne tarde pas à remporter de nombreux prix de composition :

Plan de travail 1 copie
Ce parcours sera couronné en 1927 par un Premier Grand Prix de Rome, prestigieux concours institué en 1841 par le gouvernement belge sur le modèle français mais gardant une spécificité réelle. Un premier Grand Prix s’accompagnait d’une bourse destinée à financer un séjour d’études dans trois pays: la France, l’Italie et l’Allemagne. Ce prix était réservé aux jeunes compositeurs de moins de trente ans. Le concours comportait une épreuve préliminaire en loge, consistant en l’écriture d’une fugue et d’un chœur avec accompagnement d’orchestre. Ensuite les candidats retenus devaient composer une vaste fresque dramatique sous forme de cantate sur un livret imposé. Puis ils devaient organiser les répétitions avec orchestre et chanteurs pour diriger alors leur œuvre personnellement dans la grande salle du Palais des Académies.

Alex De Taeye y composa Le Rossignol, cantate en deux tableau pour récitante, soli, chœur et orchestre.
Le Rossignol, Alex De Taeye
Plan de travail 1 copie
Alex De Taeye reçoit le Premier Grand Prix de Rome à la Session de 1927. Joseph Jongen est président du jury.

« La Belgique du XIXème siècle calque de nombreux contours de sa vie culturelle sur Paris, en se ménageant toutefois une spécificité réelle par une meilleure écoute des messages venus du Nord et de l’Est . L’Académie belge de Rome ne fut créée que bien après la Première Guerre mondiale. En conséquence, le règlement du Prix de Rome belge, institué en 1840 par arrêté royal, refléta cette  » croisée des chemins  » : un premier Grand Prix se voyait octroyer une bourse destinée à financer un séjour d’études dans trois pays : la France, l’Italie et l’Allemagne. Le ministre ( à l’époque le ministre chargé conjointement de la Culture et de l’Agriculture, parmi d’autres prérogatives ) se gardait de choisir une moitié du jury en dehors du cadre de l’Académie royale. (…) le Prix de Rome appartient à l’histoire. »

Directeur du conservatoire de Mons