Lors de son dernier concert, le 16 février 1952, il conduit l’Orchestre National et accompagne Giulia Bardi, du Metropolitan Opera de New York ; il dirige le Tannhäuser ( De Taeye avait une admiration sans borne pour Wagner ). La grande salle de Mons est archicomble et le succès retentissant.
Il est un homme heureux . Il a atteint ses objectifs.
Et pourtant, curieuse prémonition, il dit à sa fille, le soir même du concert : « je vais te dicter les premières notes de ma marche funèbre …. je sens qu’il va falloir y penser. »
Le lendemain matin, il est à nouveau à Frameries pour sa répétition dominicale avec sa chère Harmonie et pour un ultime rendez-vous. Il est presque revenu y mourir. Il s’éteint le soir même. Nous sommes le 17 février 1952, il a cinquante-trois ans.